Les quatre
nez du vin
Oui, on peut avoir à utiliser quatre fois son nez…
D’abord pour sentir le verre vide. N’est-il pas marqué par
une odeur particulière : placard, torchon, détergent, poussière ?
Ensuite pour sentir le vin immobile, sans faire tourner le
verre, de manière à percevoir les arômes volatiles et primaires.
Puis pour
sentir le vin après agitation orbitale, de manière à révéler les arômes
fermentaires, et tertiaires.
Le 4ème nez (sur verre vide) peut révéler des
aspects intéressants et être un révélateur du futur devenir olfactif du vin.
Solutions du jour 47 -Vrai ou
faux ?
- Une
velte à vin permet de jauger le contenu d’un tonneau : vrai
- La
France est le premier producteur de tonneaux : vrai
- Le
vignoble le plus proche de Paris est la Champagne : vrai
- En
Champagne, "éplucher les grappes" consiste à enlever les grains
abîmés : vrai
- A
Bordeaux, la pâtisserie dénommée canelé doit son origine au collage des vins : on
raconte que
les sœurs du couvent des Annonciades de Bordeaux créèrent cette
pâtisserie au XVIème siècle en utilisant les jaunes d’œuf laissés de côté par
l’utilisation des blancs d’oeuf pour le collage des vins…
- Saint-Jean-Baptiste
est le patron des fabricants de bouchons : faux, celui des cavistes
- Le «
vin de Mauves » (commune à côté de Tournon) est l’ancien nom du
saint-joseph : vrai, il a été rebaptisé ainsi au XVIIème siècle par les
jésuites qui géraient le fameux collège de Tournon – fondé par François de Tournon,
dont la forte devise était "Non quae super terram", " Non aux
biens de ce monde"…
- La
lutte contre le phylloxéra a été surnommée la guerre de trente ans : vrai,
par l’historien Gilbert Garrier - elle dura les trente dernières années du
XIXème siècle
- Un
vin blanc gommé, dans les bistrots parisiens, est un vin blanc avec de la
limonade : faux – c’est un mélange de vin blanc et de sirop de sucre. Le
vin blanc-limonade s’appelle le blanc limé
- Les
vins moelleux « vendanges tardives », selon la règlementation ne peuvent être
produits qu’en Alsace et en Jurançon : faux - Gaillac a obtenu
l’autorisation en novembre 2011 d’utiliser cette mention pour des vins
respectant un cahier des charges très strict
- Le
Rousselet de Béarn est un vin rosé, à couleur fauve : faux, c’est un vin
blanc, à base de Raffiat de Moncade, cépage très rare (10 hectares en France)
vinifié en monocépage par le Domaine de Moncade
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